Les organisations de la filière éolienne (FEE, SER) souhaitent que les orientations du Conseil de défense écologique se traduisent rapidement dans les faits et orientent la Programmation pluriannuelle de l’énergie.
Suite au «Conseil de défense écologique tenu le 8 décembre», France Énergie éolienne et le Syndicat des énergies renouvelables se félicitent que les pouvoirs publics aient repris plusieurs de leurs propositions pour asseoir le développement de l’éolien terrestre dans les territoires.
Les organisations soutiennent les mesures concernant «l’excavation totale des fondations, de nouveaux objectifs de recyclage, le renforcement en amont de l’implication des territoires (…), un travail ambitieux sur le balisage», assorties d’un «calendrier précis pour l’expérimentation de solutions alternatives en matière de balisage des éoliennes (…) finalisé dès l’été 2021» et d’une «formalisation, via une charte, des pratiques (…) qui consistent à systématiquement solliciter le plus en amont possible l’avis des communes d’implantation» doublée d’un «soutien technique et juridique aux collectivités». Dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie, il est également prévu «un ambitieux plan de libération de ces zones», ainsi que «la mise en place, (…) d’une cartographie des zones propices» et celle d’un «mécanisme de régulation dans les zones où la densité locale est élevée».
FEE et le SER sont attachés à ce que ces orientations soient concrétisées au plus tôt. Les organisations demandent en particulier l’engagement «à court terme des travaux permettant de préciser les mesures annoncées», en veillant à ce que la «cartographie», «le mécanisme de régulation», le zonage («libéré de toute autre contrainte») soient pertinents.