À l'occasion d'une rencontre avec la ministre de la Transition écologique, la Coordination rurale se dit partiellement satisfaite et réitère son agacement devant la prolifération des normes imposées aux agriculteurs.
Pour la Coordination rurale, il faut cesser un «enchevêtrement de normes qui laissent peu de marges de manœuvre aux agriculteurs», ce d'autant que «compte tenu de la défiance de certains militants environnementalistes, les agriculteurs sont loin d’être à l’abri de poursuites judiciaires intempestives». C'est que le syndicat a tenu à rappeler à la ministre de la Transition écologique, lors d'une rencontre qui a permis «d'avoir fait un tour d’horizon des sujets d’actualité» et d'avoir une écoute sur «la souveraineté alimentaire», le caractère «préjudiciable» des accords de libre-échange ou encore le développement des «cultures légumineuses».
La Coordination rurale s'est néanmoins inquiétée du «projet de loi concernant le délit d’écocide», rappelant que «toute sanction se devait d’être proportionnée à l’impact des dommages causés mais aussi au statut de l’agriculteur», ainsi que de l'impact du «futur plan pollinisateurs» qui limitera «drastiquement les traitements pendant les floraisons».