Le syndicat de défense des exploitants familiaux (Modef) soutient la démarche engagée auprès de l'Europe pour obtenir un nouveau délai d'arrachage et de plantation de vignobles. Mais il souhaite que soit garanti un droit de plantation.
Le Modef se satisfait de la démarche du conseil spécialisé de France Agrimer (9 décembre 2020), qui «a demandé à Bruxelles d’accorder un allongement de la durée d’arrachage et un report de plantation de 3 à 5 ans» afin de minimiser l'impact de la crise viticole. Pour autant, le syndicat d'exploitants agricoles juge qu'il faut revenir aux «droits de plantation» sous «gestion publique par les services de douanes» en lieu et place des «autorisations» imposées aux exploitants en 2016.
Il se dit, par ailleurs, dubitatif sur le principe d'une «surprime à l’aide à la restructuration» conduisant à arracher et replanter un maximum d'hectares à terme, auquel il préfère celui de «la mise en place d’un prix garanti, rémunérateur par l’État couvrant les coûts de production».