L'organisation représentative des kinés (FFMKR) décide de quitter la négociation conventionnelle avec l'Assurance maladie, faute de prise en considération de la profession.
«La FFMKR demande le retour d’un véritable partenariat avec la CNAM, instituant des relations conventionnelles paritaires constructives, (…) au service de soins de qualité, justement rémunérés» et, lance, à cette fin, un appel au ministre de la Santé. En attendant, l'organisation professionnelle représentant les masseurs-kinésithérapeutes quitte la table de la négociation conventionnelle avec l'Assurance maladie. En cause, l'absence de «revalorisation et (de-NDLR) considération pour le rôle du kinésithérapeute libéral dans le système de santé».
La Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes constate que «au vu des dépenses supplémentaires liées aux conditions sanitaires, les tarifs des actes de kinésithérapie ne permettent plus aux professionnels de vivre dignement de leur activité», mais aussi que les mesures du «Ségur de la Santé», tout comme, le texte de la convention, sont avant tout orientés sur les médecins. Ce qui est d'autant moins acceptable à «l’heure où le plan ma santé 2022 prône l’exercice pluriprofessionnel et la coopération entre les différents acteurs de santé».