Pour la CFE-CGC, le partage de la valeur est une condition sine qua none de l’attractivité des entreprises auprès des salariés. Le syndicat met aussi en relief l'importance de la certification du management.
Réagissant à la publication du «rapport d’information parlementaire sur “le partage de la valeur au sein des entreprises et ses conséquences sur leur gouvernance, leur compétitivité et la consommation des ménages”» à l’Assemblée nationale, la Confédération générale de l’encadrement espère qu’il «inspirera les travaux gouvernementaux».
Un dispositif à objectiver dans le cadre du dialogue social
Le syndicat de cadres salariés note que «de nombreuses préconisations CFE-CGC (sont-NDLR) partagées par les rapporteurs», à savoir: objectivation «sur la base d’un diagnostic établi, assorti d’un indicateur de mesure propre à éclairer le dialogue social et à assurer une négociation loyale», «révision du calcul de la formule légale de participation». Plus globalement, la CFE-CGC considère que «dépasser le cadre réducteur du seul prisme financier et l’élargir aux éléments extra-financiers redonnera à l’être humain toute sa place, et garantira sur le long terme une performance économique durable».
Parallèlement, l’organisation syndicale de l’encadrement souligne l’importance de la «certification de base des compétences de management, CleA Management», actée par «l’accord national interprofessionnel portant diverse orientations pour les cadres» pour être engagée en 2021. Vecteur d’un «management de qualité et humainement responsable, quel que soit le secteur d’activité», l’intérêt de cette démarche est mis en relief par la crise sanitaire. Au-delà elle contribuera à «améliorer les conditions de travail de tous».