La fédération patronale des entreprises de crèche plaide que l'extension du crédit d'impôt famille aux indépendants permettrait une relance de l'activité.
La Fédération française des entreprises de crèche (FFEC) fait part de son regret que l'Assemblée nationale n'ait pas confirmé la position du Sénat, dans le cadre de la discussion sur la loi de finances, en faveur «de l’extension du crédit d’impôt famille aux parents indépendants». Outre le fait que la mesure eut été juste pour «les indépendants en première ligne dans la lutte contre la Covid ou frappés durement par la pandémie», elle permettrait une relance pour le secteur impacté par «la mise en place du télétravail, l’activité partielle et la perte d’emploi (…)» et dont l’équilibre économique est fragilisé.
Pour la FFEC, l'accès des parents indépendants au crédit d'impôt famille aurait des effets vertueux sur «le retour à l’emploi des jeunes travailleurs», «la promotion de l’égalité homme-femme au travail», «l’augmentation du temps de travail des (…) indépendants», mais aussi les «finances publiques», le montant global du crédit étant mieux que compensé par les taxes et impôts acquittés par les personnes concernées et les crèches. L'organisation professionnelle demande aussi aux pouvoirs publics de réviser le «chantier de clarification des normes de la Petite enfance» qui, en l'état, occasionnerait des «surcoûts importants» pour les établissements, et ne permettrait pas, financièrement, de les faire évoluer vers plus de «qualité».