L'organisation professionnelle des opérateurs de télécoms (FFT) estime que la transition numérique compatible avec l'écologie ne peut s'envisager sans effort financier et réglementaire des pouvoirs publics.
Ainsi que le rappelle la Fédération française des télécoms (FFT): «les opérateurs (…) sont les acteurs privés qui investissent le plus dans les infrastructures de notre pays», ce tandis que «l’industrie des télécoms est le seul secteur régulé à ne pas avoir augmenté ses prix» et aussi que «les opérateurs ont considérablement amélioré l’efficacité énergétique de leurs réseaux qui représente 0,8% de la consommation d’électricité en France en 2020».
Faire contribuer les producteurs de contenus au financement des réseaux
Pour l'organisation professionnelle, il incombe néanmoins aux pouvoirs publics «de mettre en place les conditions de succès du numérique sur ces enjeux environnementaux, de soutenir les actions des opérateurs et de sensibiliser les consommateurs à la sobriété digitale». À cet égard, la FFT suggère notamment: «une contribution aux coûts de financement des réseaux par les fournisseurs de contenus», «une méthodologie (…) pour définir des objectifs fiables et comparables de réduction des émissions de GES», inciter «les fabricants et équipementiers internationaux (…) à des solutions à faible impact environnemental», «veiller aux conditions de concurrence équitable et à l’équilibre des obligations environnementales entre tous les acteurs du numérique». Il est également demandé un soutien au «marché secondaire des terminaux et des équipements» ainsi qu'aux «investissements du secteur dans les nouvelles technologies moins énergivores».
Autre requête, d'ordre réglementaire: «assurer une cohérence de l’ensemble des injonctions (…) ou obligations qui pèsent sur le secteur des télécoms (couverture des territoires, souveraineté, etc.) avec les enjeux environnementaux».
Communiqué FFT – 15 décembre 2020