La fédération professionnelle des agences immobilières apprécie la décision du Haut conseil de stabilité financière de revoir à la hausse les seuils autorisés de crédit à l'immobilier des ménages en lien avec la crise sanitaire.
La décision du HCSF est saluée par la FNAIM qui «alertait depuis plusieurs mois les pouvoirs publics du danger que représentaient ces règles pour le marché immobilier». Concrètement, elle se traduit par un relèvement du «taux d'effort (…) à 35%», un allongement «à 27 ans, de la durée maximale des prêts», une hausse jusqu'à 20% du «taux de flexibilité accordé aux banques».
Le président de l'organisation professionnelle, Jean-Marc Torrollion constate que «ces ajustements sont opérationnels (…) on sort du dogme d’un immobilier qui ne serait pas finançable au-delà de 25 ans» non sans rappeler que «cette inflexion était indispensable pour ne pas prendre le risque de bloquer la machine (et-NDLR) pour ne pas retarder le financement des travaux de rénovation énergétique».