Les fédérations patronales du service à domicile (Fedesap, Fesp) demandent aux pouvoirs publics que l'aide publique prévue par la loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) profite à l'ensemble du secteur, associatif comme privé.
«Les SAAD (services d'accompagnement et d'aide à domicile-NDLR) du secteur entrepreneurial, autant que ceux du secteur associatif et public, doivent être en mesure de revaloriser les salaires de leurs intervenants à domicile. Ils font tous le même travail, partagent le même sens de l’engagement, au service des personnes vulnérables»… Telle est la requête des organisations d'employeurs privés du secteur au regard de «l'enveloppe de 200 millions d’euros, votée dans la loi de financement de sécurité sociale (pour-NDLR) la revalorisation des salaires de tous les professionnels des métiers du domicile». La Fedesap et la Fesp craignent en effet que cette enveloppe soit exclusivement réservée aux acteurs associatifs et publics.
Elles interpellent les pouvoirs pouvoirs, plus largement, sur «le manque de financement public pour la réforme du grand âge et de l’autonomie», vu que «si l'enveloppe consacrée aux métiers du domicile est dans la LFSS pour 2021 significativement plus élevée que dans les précédentes LFSS (…), il reste en deçà du montant qui serait nécessaire pour porter les rémunérations à un niveau acceptable (…), mais aussi pour améliorer les qualifications ou l’organisation de l’offre».
Communiqué commun Fedesap, Fesp – 16 décembre 2020