La Confédération syndicale des cadres signe l'ANI sur la santé au travail, qu'elle considère à la fois bon en matière de contenu comme de mise en œuvre du dialogue social.
Pour la CFE-CGC, qui n'est pas sans rappeler le blocage du dossier du fait des organisations patronales, «le fruit des négociations âpres entre partenaires sociaux a permis de trouver un équilibre dans un accord national interprofessionnel» et l'accord national interprofessionnel «traduit (…) un dialogue social renforcé entre partenaires sociaux, de surcroît seulement quelques semaines après un précédent ANI conclu sur le télétravail».
Quant au contenu, le syndicat de l'encadrement accrédite notamment «la priorité de la prévention primaire», la réaffirmation des «principes fondamentaux en matière de responsabilité de l’employeur», l'articulation à «l'organisation du travail», la prise en compte des «risques psychosociaux», mais aussi la nouvelle gouvernance des «services de santé au travail». Il fait en revanche part de son regret «qu’une proposition de loi ait été déposée à l’Assemblée nationale sans attendre l’expiration du calendrier fixé par les partenaires sociaux».
Communiqué CFE-CGC – 6 janvier 2021