Lors d'un entretien avec le ministre de l'Économie Bruno Lemaire (6 mai 2019), les présidents de la Fédération nationale des travaux publics (Bruno Cavagné) et de la Fédération française du bâtiment (Jacques Chanut) ont manifesté une opposition franche à la proposition de supprimer le gazole non routier, réactivée récemment par les pouvoirs publics après la mise sous le boisseau générée par la crise des Gilets jaunes.
Pour les organisations professionnelles, cette réintroduction (dans le cadre de la suppression de certaines niches fiscales – NDLR) aboutirait à générer «750 millions euros de hausse de taxe dans le BTP, dont 700 millions pour le seul secteur des TP (travaux publics – NDLR), soit l’équivalent de la totalité de la marge nette des TP». Elles rappellent en outre que les professionnels ne disposent pas, actuellement, de solution alternative et, qu'en outre, ils ne peuvent pas aisément faire valoir le coût induit dans les contrats passés avec les donneurs d'ordres.