La coordination syndicale, associative, #StopLoiSécuritéGlobale continue à réclamer la révision du texte ainsi que celle du nouveau schéma du maintien de l'ordre. Fort de la mobilisation de «200 000 personnes» (16 janvier 2021), de l'adhésion de nouveaux groupes, le collectif d'acteurs du monde social, culturel, syndical, associatif, constate en effet que le cheminement parlementaire, entre annulation d'une «réécriture du texte par une commission indépendante» et avis contradictoires des sénateurs, mais aussi le refus du Président de la République de le recevoir, incitent fortement à poursuivre les actions pour obtenir «le retrait réel des articles 21, 22, 24 de la proposition de loi Sécurité globale et du Schéma national du maintien de l’ordre».
Il dénonce en outre, lors de la journée du 16 janvier, «de nombreuses infractions pénales et déontologiques commises par les forces de l'ordre» notamment à Paris, tandis que le Syndicat national des journalistes, membre de la coordination, signale des «entraves graves à la liberté de manifester» dans toute la France.