La Confédération générale du travail se dit réservée sur le lancement du dispositif gouvernemental censé permettre aux employeurs d’anticiper les mutations économiques et d’accompagner la reconversion des salariés. Ses réserves portent sur le principe d'un «simple accord de Gestion des emplois et parcours professionnels», la limitation de la «consultation du CSE (…) pour les entreprises de + de 300 salariés», la non-inscription de «responsabilité des donneurs d’ordres sur les sous-traitants» et, aussi, le fait que la majorité des dossiers reçus dans le cadre de «l'appel à manifestation d'intérêt» soit issue du Medef et de l'UIMM.
La CGT avertit qu'il se mobilisera pour qu'il soit pérennisé ou, à défaut, pour «des éléments de sécurité sociale professionnelle reposant sur une véritable négociation dans l’entreprise et des formations qualifiantes» ainsi que pour obtenir des «des garanties collectives fortes pour les salariés à leur sortie du dispositif ainsi qu’à leur entrée dans un nouvel emploi».