L'Union des industries textiles propose des actions en vue de répondre à l'urgence climatique et, ainsi, de promouvoir la souveraineté de la filière française. Prenant appui sur une «étude du cabinet Cycleco “Empreinte carbone du textile en France”», l'UIT indique que «produire du textile en France émet deux fois moins de CO2 que de le produire dans un pays au mix énergétique carboné, comme c’est majoritairement le cas aujourd’hui», mais aussi que «le textile d’habillement et de linge de maison est importé à 95,7%».
Dans la perspective de l'Accord de Paris sur le climat, il apparaît opportun une relocalisation d'une «partie des opérations de transformation». C'est ce qui incite la filière à travailler sur des solutions permettant de sécuriser le consommateur à propos de l'impact de son activité, à savoir: «création d’une étiquette de traçabilité qui reprendra les 4 grandes étapes de fabrication d’un article textile», «élaboration d’un baromètre carbone annuel». Et de préciser: «Chaque point de relocalisation gagné permet d’économiser 140 000 tonnes d’équivalent CO2, de générer 5500 tonnes de production supplémentaires et de créer plus de 4000 emplois».