La fédération Santé de la CGT considère que la mission Laforcade n'est pas en mesure de répondre aux attentes du secteur privé non lucratif concernant les suites du «Ségur de la Santé». Pour la CGT-SAS, comme du reste pour les autres fédérations syndicales de salariés (Sud, FO, CFDT) et les organisations patronales (Fehap, Nexem, Croix-Rouge française, Ugecam), le «périmètre d’activité et de personnels» concernés par «l’extension du complément de traitement indiciaire» demeure «trop restrictif» et «ne correspond pas à la réalité des activités multisectorielles du champ sanitaire social et médico-social à but non lucratif». Dès lors, «l’ensemble des acteurs présents à cette “négociation” réclament le versement de la prime Ségur de 183 euros mensuels nets pour tous les salariés du secteur social et médico-social», ce d'autant que «ce secteur se détériore depuis de nombreuses années».
Au sortir de la 3e réunion de la mission avec les partenaires sociaux, la fédération UNSFO-SP souligne que «face à la volonté manifeste du Gouvernement de ne pas avancer, l’ensemble des organisations syndicales et patronales ont réaffirmé leur volonté de négocier globalement pour l’ensemble des secteurs social et médico-social» et non uniquement sur les «métiers en tension». Elle soutient la «revendication de 183 euros» et se joindra aux autres organisation syndicales pour d'éventuelles mobilisations.