Une dizaine de syndicats professionnels et associations du secteur de la Culture s'élèvent contre l'article 25 de la loi Sécurité globale au motif qu'il permettrait d'introduire des armes dans les équipements ou manifestations. Le collectif professionnel (De Concert, Fedelima, Forces musicales, France Festivals, Profedim, Syndicat des musiques actuelles, Syndicat des scènes publiques, Syndicat des des entreprises artistiques, Technopole-technoparade, Union d'intervention des structures culturelles, Zones franches), fait explicitement référence au texte selon lequel «Le fait qu’un fonctionnaire de la police nationale ou un militaire de la gendarmerie nationale porte son arme hors service, dans des conditions définies par arrêté du ministre de l’Intérieur, ne peut lui être opposé lors de l’accès à un établissement recevant du public».
Pour les signataires, «la présence d’armes au sein (…) de lieux culturels serait facilitée voire banalisée, et nous y voyons un grave danger», sachant en outre «qu’un policier en civil qui n’est pas en service est un citoyen comme un autre, et que les citoyens demeurent libres et égaux en droits». Rappelant aussi que «les festivals et salles de spectacle que nous représentons mettent tous en place, en collaboration étroite avec les services de l’État, des dispositifs de sécurité drastiques, qui ne cessent d’être renforcés depuis 2015», le collectif appelle d'autres organisations à s'associer à son refus d'un article qu'il enjoint par ailleurs les parlementaires de ne pas valider.