Le syndicat CGT réaffirme son opposition au projet issu de loi validant l'accord interprofessionnel sur la sécurité au travail insuffisant à prévenir les risques professionnels. La Confédération considère qu'il consiste surtout à «déresponsabiliser les employeurs en termes de santé et de sécurité» (via la création d'un «passeport prévention»), à autoriser, de manière indue, «l’accès (…) au dossier médical partagé (DMP) par le médecin du travail», à générer un risque de pression sur le salarié via le principe de «RDV de liaison permettant à l’employeur de rencontrer le salarié avant le médecin du travail». A contrario, souligne la CGT, «rien dans l’ANI, ni dans la loi, n’oblige l’employeur à trouver de vraies solutions d’adaptation du poste de travail ou de reconversion dans l’entreprise afin d’éviter le licenciement pour inaptitude».