Le syndicat Force ouvrière demande que des mesures soient prises, en France et en Europe, pour corriger par la fiscalité les abus des entreprises dans les paradis fiscaux. La confédération FO, prenant appui sur «un article du journal Le Monde» relatif aux actifs d'entreprise, dénonce le «caractère inopérant des mesures fiscales adoptées en 2018 (suppression de l’ISF, allègement de l’exit tax, instauration de la flat tax sur les revenus financiers) qui se donnaient pour objectif de lutter contre l’exil fiscal», non sans rappeler que «plusieurs des entreprises concernées ont bénéficier, et bénéficient dans la cadre de la crise sanitaire, d’aides publiques».
Le syndicat juge que «les règles en matière de transfert des bénéfices doivent être révisées au niveau international ou a minima au niveau de l’UE», qu'une «nouvelle réforme du droit des sociétés est (…) nécessaire de même que, plus généralement «la proposition d’un ensemble unique de règles fiscales sur l’impôt sur les sociétés au niveau européen».