Les fédérations syndicales de salariés de la branche des bureaux d'études constatent que leurs homologues patronales freinent la négociation pourtant nécessaire sur le télétravail. La FEC-FO (cadres), la CFDT 3C (culture), la CGT-FSE (sociétés d'études) et la CFTC sont plus que jamais en attente de l'ouverture de négociations avec les fédérations Syntec et Cinov, après le refus de ces organisations patronales de l'évoquer en réunion paritaire, le 25 février 2021.
Les syndicats de salariés rappellent que la situation imposée par la crise justifie la signature d'un nouvel accord de branche, sans lequel «il est peu probable que les entreprises prennent d’elles-mêmes et spontanément les mesures concrètes adaptées» et souhaitent que puissent être négociées des «garanties collectives et des droits» relatifs à la protection, à la santé, l'organisation du travail, le contrat de travail, les moyens matériels, sans oublier «les moyens d’expression et d’exercice des instances représentatives du personnel».