L'interprofession de la viande bovine appelle les défenseurs de l'environnement à dialoguer avec les professionnels pour que la filière française ne soit pas gravement fragilisée. L'adresse (lettre ouverte) d'Interbev aux associations environnementales s'inscrit en réponse à la décision du maire de Lyon d'imposer des menus sans viande dans les cantines, mais aussi dans la perspective du projet de loi Climat. L'inteprofesssion agricole tient à rappeler que: «la France ne peut pas continuer à défendre “en même temps” cette idée selon laquelle il faut encourager les citoyens à consommer moins mais mieux … tout en laissant entrer sur son marché (…) des viandes importées, issues de systèmes d’élevage ultra-industrialisés qui ne respectent ni normes de production, ni l’environnement».
Considérant que «mieux vaut manger de faibles quantités de viande (…) d’origine française, si possible locale, issue de nos systèmes d’élevage durables et familiaux, caractérisés notamment par une alimentation à l’herbe des animaux (…) et une autonomie alimentaire du troupeau», les professionnels ont placé leurs productions «sous signes officiels de qualité», indique encore Interbev. Et d'inviter à travailler «ensemble, pour (…) soutenir spécifiquement, dans le cadre du “rééquilibrage protéique” en cours, notre modèle de production de viandes françaises de qualité».