La fédération CGT Finances estime que le Gouvernement doit prendre des mesures et débloquer des moyens pour améliorer l'égalité professionnelle. La requête du syndicat se situe à la fois sans la perspective de la journée de la femme (8 mars), mais aussi de l'aggravation des conditions de travail et d'emploi liée à la crise sanitaire. Elle constate en effet que «l'outil de mesure des écarts de rémunération» n'est pas efficient et que «les plans mis en place n'ont pas empêché Bercy de devoir payer une pénalité de 900 000 euros en 2020 pour non respect de la loi Sauvadet sur les primo nominations de cadres dirigeants», mais aussi que «si la mise en place d'une cellule d'écoute externe (Allodiscrim) est une avancée, elle ne peut pas jouer de rôle dans la prévention des violences».
Pour la CGT Finances, s'imposent «l'engagement de véritables négociations sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes aux Finances» ainsi que le «développement de la politique de prévention (…) qui ne peut s'appuyer que sur un renforcement des moyens de tous les acteurs: délégation à la diversité et à la lutte contre les discriminations, référents, médecines de prévention».