Les syndicats de salariés soutiennent les marches pour le climat organisées notammen par les jeunes ces dernières semaines de mars 2021. Ainsi la CFDT rappelle que «le contexte actuel de crise sanitaire, économique et sociale, (ne doit pas-NDLR) renvoyer à plus tard les ambitions écologiques». Le syndicat «se félicite que la compétence environnementale intègre le champ du comité social et économique» des entreprises sous réserve de moyens ad hoc, considère que «le projet de loi Climat et résilience (…) doit fixer des échéances à la fois ambitieuses et atteignables permettant à tous les acteurs de construire ensemble la nécessaire transition écologique juste». Il s'aoocie également à «l’appel à mobilisation du 28 mars “pour une vraie loi climat”».
Un projet de loi climat jugé insuffisant
Côté CGT, appel est lancé, plus généralement aux «salarié.e.s, retraité.e.s et privé.e.s d’emploi à participer massivement aux mobilisations organisées les 19 et 20 mars». L'organisation constate que «le projet de loi “climat et résilience” (…) ne vise, en fait, qu’à adapter le système capitaliste en place à la pénurie des ressources», «consacre le désengagement de l’État» enferme «les travailleurs dans une doctrine d’adaptation» et brise «l’élan collectif de notre pays par la confiscation de nos libertés fondamentales».
Une véritable ambition de transition écologique ne se conçoit pas, pour la CGT, sans «revalorisation substantielle des salaires et du Smic et des conditions de travail», ni sans conditionnement des «aides aux entreprises», ni encore sans «travail d’anticipation et de planification avec l’ensemble des travailleurs et leurs représentants».