La fédération professionnelle des masseurs-kinésithérapeutes se félicite de certaines avancées de la loi de simplification du système de santé, mais en revendique de nouvelles. Saluant l’écoute de la députée qui porte le texte et du ministre de la Santé, la FFMKR apprécie l’abandon de «la création d’une nouvelle profession intermédiaire entre le médecin et l’infirmier», «l’élargissement du droit de prescription des kinésithérapeutes aux produits de santé (…)» ainsi que la possibilité de renouveler et d’adapter, les prescriptions médicales initiales datant de moins d’un an».
En revanche, elle attend beaucoup du «rapport parlementaire» relatif à «l’accès direct à la kinésithérapie», rappelle que la profession a des attentes concernant «la reconnaissance du grade Master et (…) la revalorisation indispensable de notre lettre-clé et de nos indemnités forfaitaires de déplacement» et, enfin, «la revalorisation tarifaire». D’où sa demande d’une nouvelle rencontre avec le ministre de la Santé.