Les syndicats agricoles FNSEA et Jeunes agriculteurs, au vu des résultats des négociations commerciales EGAlim, plaident pour un renforcement de la loi. Constat fait que «les dernières négociations commerciales ont, une nouvelle fois, démontré les difficultés de construire un prix en marche avant. Les hausses de coût de production supportées par l’amont, notamment l’alimentation animale, n’ont pas entrainé les revalorisations tarifaires attendues», les syndicats agricoles estiment que le texte original doit être révisé.
Concrètement, la loi «doit être plus intransigeante sur la publication des indicateurs de coût de production et leur prise en compte dans les contrats» et faire que «aucun accord entre les industriels et les distributeurs ne doit pouvoir se situer en deçà de ces indicateurs». La FNSEA et JA demandent aussi «une obligation légale pour tenir les négociations de l’amont avant celles de l’aval» et de fixer pour norme «la pluri-annualité des contrats aval», ainsi que «la mise en place d’une suite dissuasive à la médiation sous forme d’une «commission arbitrale publique qui puisse trancher les litiges». Ils se disent attentifs aux «travaux de la commission d’enquête sur les pratiques de la grande distribution de l’Assemblée nationale» ainsi qu’au rapport de Serge Papin et à «l’’initiative de la PPL portée par Grégory Besson-Moreau».