Pour la fédération professionnelle des agences immobilières, l’interdiction de louer des logements très énergivores (classés F, G–NDLR), prévue par la loi Climat, doit être compensée par un soutien fort à la rénovation. La FNAIM, non sans rappeler que «cette interdiction ampute (…) un élément fondamental du droit de propriété», plaide que la mesure pourrait conduire à la «sortie du parc locatif d’un grand nombre des 1,8 millions de logements “énergivores” actuellement en location».
L’organisation professionnelle appelle donc à accompagner financièrement les loueurs: maintien d’un avantage fiscal pour tout bien «maintenu durablement dans le parc locatif privé et rénové à des conditions de loyers abordables»; «réévaluer sérieusement le plafond du déficit foncier imputable sur le revenu»; réadressage des fonds des livrets A et DD vers la rénovation énergétique. Si elle se félicite, des mesures en faveur des copropriétés («MaPrimeRénov’ Copro»; «Plan pluriannuel de travaux»), la Fnaim considère que «MaPrimeRénov’, CEE (certificats d’économie d’énergie–NDLR) et financements privés complémentaires doivent pouvoir constituer un ensemble articulé, corrélé au futur Plan pluriannuel de travaux».