Pour l’Union française pour une médecine libre (UFMLS), le médecin salarié en maison de santé n’est pas le remède adapté à la désertification médicale. L’UFML le rappelle à la présidente de la Région Occitanie – laquelle annonce le recrutement de «200 médecins salariés» et «multiplier ainsi les maisons médicales» – en précisant que «la majorité des centres de santé qui salarient des médecins ne survivent que grâce aux subventions des institutions, le tarif des actes médicaux et le nombre d’actes réalisés sous 35 heures d’activité ne permettant pas leur équilibre». Considérant en outre que cette solution revient à «parachever le sabotage institutionnel de la médecine libérale en cours depuis plus de vingt ans», l’Union suggère à la Région de «soutenir la médecine libérale et de travailler avec nous à son développement et à son attractivité». Elle propose à sa présidente une rencontre pour «définir ensemble, des axes de développement».