La confédération de l’encadrement et l'Unsa estiment qu’il faut rapidement mettre en œuvre le principe de conditionnalité des aides aux entreprises. Réagissant à la publication d’un rapport parlementaire sur le sujet, la CFE-CGC souligne notamment qu’il «constitue un instrument essentiel au déploiement de la politique publique» ainsi qu’un «levier d’efficacité des mesures de relance», sous réserve de l’adapter «aux spécificités de terrain en lien avec les partenaires sociaux». Le syndicat juge positives les préconisations d’un «meilleur contrôle (via la création d’un Office parlementaire commun)», d’une «contractualisation des aides», ainsi que de «consultation des comités sociaux et économiques (CSE) et (…) négociations de branche sur la trajectoire de la Stratégie nationale bas-carbonne (SNBC)».
Pour l'Union nationale des syndicats autonomes, «les propositions vont dans le bon sens en abordant les nécessaires engagements écologiques, sociétaux et économiques». Le syndicat approuve le fait de «consulter le CSE sur certaines conditionnalités»; le principe de «plan de transition écologique à l’échelle de l’entreprise, du secteur et des branches», celui de «conditionner les aides publiques au respect de l’égalité professionnelle», et enfin la «volonté d'empêcher l'augmentation des salaires des dirigeants». Reste que «les propositions de la mission doivent être rapidement concrétisées dans une loi».