Une quinzaine de syndicats d'employeurs du secteur de la culture continuent de s'opposer à l'article 25 de la loi Sécurité qui permet à des policiers d'entrer en arme dans une manifestation ou un établissement. Le collectif (De Concert, Famdt, Fedelima, Forces musicales, France Festivals, Profedim, SMA, SNSP, Synavi, Syndeac, Technopol, Ufisc, Zone franche), s'il avait été entendu par les «différents sénatrices, sénateurs, groupes parlementaires qui ont tenté de (demander-NDLR) sa suppression, et cela de manière transpartisane, ainsi que la ministre de la Culture qui a relayé nos inquiétudes», ne peut que regretter que le Sénat (16, 17 et 18 mars 2021) ait voté pour l'inscription de l'article.
Celui-ci «comporte beaucoup plus de risques (qu'il-NDLR) n’apporte de garanties: risques de falsification de cartes de police, mouvements de foule en cas de vue d’une personne armée, risques de consommation d’alcool par les agent·e·s armé·e·s, etc». Une raison suffisante pour «continuer à nous opposer à cette disposition dangereuse», en espérant que «le Conseil constitutionnel nous donnera prochainement raison» indiquent les organisations.