Pour le syndicat professionnel de l’aviation marchande, l’État doit prendre sa part du financement de la sûreté aéroportuaire. La FNAM rappelle, en effet que «La France est un des rares pays au monde où les coûts de sûreté sont intégralement supportés par les compagnies à travers la taxe d’aéroport (TAP) incluse dans le prix du billet», ce alors même qu’il s’agit d’une mission régalienne. En outre, dans la mesure où «le secteur aérien (…) fait face à la pire crise de son histoire», il n’est pas opportun de demander le «remboursement (…) des avances de 550 M€ de la taxe de sureté sur la période 2024-2030 majorées d’intérêts financiers et de frais de gestion». La fédération suggère, au contraire, que «les montants apportés par l’État pour son financement pour les années 2020 et 2021 soient transformés en subvention».