La Confédération paysanne relaye la procédure engagée par le Conseil d’État contre l’État pour non respect de ses injonctions à propos des nouveaux OGM et appelle à maintenir la mobilisation. Rappelant que «le Conseil d'État a exigé du Premier ministre qu'il applique la réglementation visant à évaluer (les-NDLR) risques et, si un OGM est autorisé, à l'étiqueter puis à le tracer pour surveiller ses éventuels impacts imprévus», le syndicat d’exploitants agricoles dénonce le fait que le ministre de l’Agriculture «a laissé se développer, encore cette année et en violation des injonctions du Conseil d'État, la culture de colza OGM illégaux qui contaminent déjà les champs non OGM et la biodiversité sauvage».
Il précise en outre que le «rapport que doit rendre la Commission européenne à la fin du mois» sur le sujet ne sera assorti «d’aucune recommandation politique» et, qu’en tout état de cause la gestion du problème «nécessite la réalisation d'une étude d'impact suivie de plusieurs années de discussions impliquant tous les États et le Parlement européens». Moyennant quoi, la Conf’ appelle «les citoyens à continuer à signer massivement la pétition “Arrêtons la 2e vague des OGM ”».