L’académie savante des pharmaciens juge nécessaire une adaptation du décret sur l’autorisation d’activité de médecine nucléaire. L’ANDP soutient, certes, «une harmonisation des pratiques et favoriser un exercice homogène de la médecine nucléaire et de la radiopharmacie sur le territoire», mais regrette que «les demandes de modifications faites par la SoFRa et l’Ordre des pharmaciens lors des réunions de travail n’aient pas été prises en compte». Sur le fond, «les dispositions envisagées dans les articles D6124-189 et D6124-190 du projet de décret» aboutiraient à ce que «des actes pharmaceutiques seraient donc réalisés en l’absence d’un radiopharmacien».
Une pratique en contradiction avec le «code de la santé publique» régissant «l’obligation d’exercice personnel du pharmacien» et le fait que la «quasi-totalité des médicaments radiopharmaceutiques sont à la fois des médicaments stériles (…) et des sources de rayonnements ionisants», ce qui induit une «sécurisation irréprochable». Pour l’Académie, il faut réviser le texte et, notamment supprimer son article «D.6124-190».