Une trentaine d’organisations professionnelles de la filière bio et associations environnementalistes déplorent la faiblesse de l’enveloppe prévue par la politique agricole commune. Constitué notamment autour des syndicats professionnel FNAB, Synabio, SNA (apiculture), le collectif calcule que «l'agriculture biologique perdrait 132 euros par hectare et par an» suite aux derniers abritrages sur les négociations PAC. De plus, «Il n'y aura donc plus aucune incitation financière de la part de l'État à arrêter d'utiliser des pesticides et des engrais azotés de synthèse».
Constaté que «les groupes de travail qui avaient été promis après l’élection présidentielle pour définir les paiements pour services environnementaux (n’ont-NDLR) jamais été mis en place par le ministre de l’Agriculture», le collectif estime que «les niveaux de paiement de l'éco-régime doivent être revus en fonction des services rendus réellement par les modèles agricoles».