Dans la perspective de la négociation entre l’Assurance maladie et les syndicats médicaux représentatifs à propos des assistants médicaux programmée le 24 janvier 2019, le Syndicat des médecins libéraux réaffirme ses positions, à savoir «que les termes du cadrage énoncé sont beaucoup trop restrictifs et contraignants ». Pour l’organisation professionnelle: «réclamer à des praticiens déjà débordés d’en faire plus pour toucher une aide à l’embauche et davantage ensuite pour pouvoir continuer à assumer les salaires une fois l’aide épuisée, montre combien le Gouvernement et l’Assurance maladie vivent en dehors des réalités de l’exercice libéral». Elle constate en outre que «Dans ce schéma, le risque social et les frais (indemnités de licenciement et les éventuelles procédures devant les tribunaux de prud’hommes) qui en découlent seraient à la seule charge du médecin employeur ». Le SML plaide a contrario pour «l’ouverture du dispositif à tous les médecins libéraux», pour qu’ils puissent, en un second temps, «rejoindre (…) une structure d’exercice coordonné» et, surtout que les financements leurs soient «réservés en priorité».