Les fédérations syndicales CGT Cheminots et Mines-Énergie se mobilisent le 22 juin pour marquer leur opposition à la casse des services publics du rail et de l’énergie.
Les affiliés de la CGT des secteurs du transport ferroviaire et de l’énergie dénoncent une politique nationale axée libéralisation sous l’impulsion de la Commission européenne. La CGT Mines-Energie s’oppose au projet de «démantèlement d’EDF», préconisant plutôt «le retour à 2 EPIC (…) nationalisés de l’électricité et du gaz». Pour la CGT Cheminots, il faut revenir sur un projet qui impose «la concurrence (…) alors qu’elle ne règlera aucune des difficultés rencontrées par les usagers (…) complexifiera le système, affaiblissant la sécurité, l’offre et l’égalité d’accès (…) au train» et ouvrir «le débat d’une réappropriation publique de l’entreprise SNCF et d’un véritable engagement de l’Etat en faveur du transport public ferroviaire».