Plusieurs institutions professionnelles (Association française du gaz, Comité français butane propane, Coénove, Énergies et Avenir, Fédération française du bâtiment, Syndicat national de la maintenance et des services en efficacité énergétique, Uprigaz) représentant les entreprises du secteur de l'énergie font part de leur opposition à la mesure prévue par le Gouvernement d'abaisser «artificiellement le coefficient d’énergie primaire de l’électricité et en proposant de modifier la méthode de calcul des émissions de carbone induites», à partir d'un calcul établi sur la base de la «valeur prospective du mix énergétique 2035, date où hypothétiquement il n’y aurait plus que 50% de nucléaire en France».
Pour ces organisations, cela revient à favoriser le retour au «convecteur électrique» et, avec lui, une hausse de la facture pour les ménages, une hausse des besoins en puissance électrique, c'est-à-dire des «solutions électriques peu performantes, au mépris des efforts d’efficacité énergétique». Elles souhaitent donc une révision des dispositions envisagées, en même temps qu'un «changement de méthode dans la consultation (des professionnels – NDLR) par une plus grande écoute de la part des pouvoirs publics».