La Confédération des syndicats médicaux français apprécie avec réserves la position du Sénat (commission des Affaires sociales – NDLR) qui délibère actuellement sur le projet de loi santé. L’institution professionnelle fédérant les syndicats de médecins considère comme positifs le fait de privilégier «l’incitation» sur «la coercition» concernant l’installation de jeunes médecins, l’accompagnement «des spécialistes» comme des généralistes, l’inclusion «des URPS (Unions régionales de professionnels de santé composées de médecins libéraux – NDLR) dans les projets territoriaux de santé».
La CSMF se montre plus réservée, notamment sur «la modification des contours de métiers des infirmiers et des pharmaciens» dont elle considère qu’elle «doit relever (…) d’une concertation avec les professionnels de santé concernés», et regrette l’annulation du dispositif de «révision des zones sous-denses», ainsi que la limitation de «la durée des remplacements». Ce pourquoi elle «appelle les sénateurs à revoir ces dernières dispositions lors de l’examen du texte en séance publique à partir du 3 juin».
Communiqué CSMF – 24 mai 2019