La publication du rapport de l'Observatoire des prix et marges agricoles suscite la colère des syndicats d'exploitants: en cause, le problème de la rémunération des coûts de production, des prix et marges de la distribution.
Pour la Coordination rurale, «les données concernant les coûts de production ne peuvent être généralisées à toutes les exploitations», et le fait est que «les jeunes installés sont donc contraints de restreindre leurs revenus (…) dans la modernisation ou le développement de leurs outils». Il est clair qu'«il faut sortir de cette logique selon laquelle les agriculteurs doivent d'abord travailler pour l’aval de la filière et le para agricole».
> Communiqué (29 juin)
La Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles et Jeunes Agriculteurs s'alarment de la «réalité inflationniste» des coûts de production. Elle doit conduire «l’État à la plus grande fermeté pour aboutir à la renégociation (des-NDLR) prix», selon le mode contractuel et la transparence prévues par les lois EGAlim.
> Communiqué (29 juin)
Pour France Agrimer et l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, on peut constater «des augmentations de prix à la production en grande partie amorties par l’aval des filières» et une «part de la valeur ajoutée nationale qui se redresse» en matière de consommation alimentaire. Considérant que l'OFPMPA est «un outil de transparence» essentiel, il faut ajouter que celui-ci développe «de nouveaux produits et des analyses encore plus fines pour refléter la réalité des filières».