«Nous dénonçons le choix du gouvernement de traiter différemment les mobilisations et les organisations syndicales (…) Les dynamiques sont fortes sur le terrain et ouvrent un horizon pour l'avenir de l'agriculture etdes paysan·nes. Pour la Confédération paysanne, il n'est pas question d'abandonner la lutte légitime et indispensable du revenu paysan.»
> Communiqué (3 février)
«Le monde paysan va rester mobilisé dans la perspective du Salon de l’Agriculture et dans la plus grande vigilance vis-à-vis des avancées attendues au niveau national et européen (…) Le syndicat regrette encore qu’Egalim reste la seule solution pour ramener de la valeur dans les fermes. Pour lui, la traçabilité des flux financiers de l’industrie alimentaire, Coop comme privés, notamment à l’international, constituent une condition sine qua non au retour de vrais prix à la production….»
> Communiqué (2 février)
«Parmi les mesures annoncées par la Gouvernement en réponse à la mobilisation des agriculteurs (…): la pérennisation du dispositif d’exonération de cotisations patronales TO-DE et le relèvement de son seuil d’exonération totale à 1,25 Smic (…) pour le million de salariés agricoles – qui assurent près de la moitié du travail en agriculture - cette exonération totale de cotisations patronales pour les contrats courts constitue une trappe à bas salaires.»
> Communiqué (2 février)
«À ce jour, les organisations syndicales représentant les salariés agricoles n’ont toujours pas été consultées par le Premier ministre ni par le ministre de l’Agriculture. (…) La CFTC- AGRI demande que ce chantier (de la simplification du droit du travail-NDLR) soit mené de concert avec les organisations syndicales (…) La CFTC-AGRI demande, de longue date, l’ouverture de négociations sur le travail saisonnier et ce sujet figure enfin à l’agenda des négociations des partenaires sociaux agricoles pour 2024.»
> Communiqué (2 février)
«Les agriculteurs et agricultrices bio se sentent les grands laissés pour compte de la négociation. Si la demande d'un plan d'urgence bio figurait bien dans les revendications, les bios n'ont pas été défendus à hauteur de leurs pertes réelles (…) L'appel à mettre fin aux mobilisations alors que les bios ont été méprisés dans ces annonces interroge les agriculteurs biologiques sur la place qu'occupe aujourd'hui la bio dans les préoccupations syndicales. »
> Communiqué (2 février)
«Certaines annonces exposées ce midi par Gabriel Attal vont dans le bon sens. De nombreuses revendications de la Coordination Rurale ont été reprises: la simplification administrative sur les projets d’irrigation, ou encore, le décret à venir sur les curages (…) Il n’en reste pas moins que ces promesses doivent maintenant se traduire en application concrète aux niveaux français et européen.»
> Communiqué (1er février)
«La question fondamentale du revenu n'étant toujours pas prise à bras le corps par le gouvernement, la Confédération paysanne appelle à poursuivre la mobilisation (…) Ce qu'il faut c'est l'interdiction d'achat en-dessous du prix de revient de nos produits agricoles. Ce que ne permet pas la loi Egalim.»
> Communiqué (1er février)
«Nous reconnaissons l’importance des revendications des agriculteurs qui sont, eux aussi, essentiels pour notre pays. Toutefois, nous exigeons la liberté effective de circulation des transporteurs (…) Comme le monde agricole, il ne peut plus être la variable d’ajustement des politiques fiscales des pouvoirs publics. Nous demandons instamment l’arrêt de tout projet de nouvelles taxes, que ce soit au niveau national (TICPE) ou régional (Ecotaxe).»
> Communiqué (31 janvier)
«Quant à la future loi d'orientation pour le renouvellement des générations en agriculture telle qu’elle est présentée actuellement, elle ne résoudra pas le problème structurel qui est celui des prix rémunérateurs. C’est aussi pour cette raison, que la CR propose la mise en place de l’exception agriculturelle afin de pouvoir réguler les marchés européens..»
> Communiqué (30 janvier)
«A un an des élections pour renouveler les chambres de l'agriculture, la tentation est forte pour chacun de faire connaître ses différences pour répondre à cette colère agricole qui remonte du terrain, mais la situation de la Bio mérite que chacun défende cette cause commune.»
> Communiqué (30 janvier)
«Les mobilisations syndicales prennent de l’ampleur dans toutes les régions françaises et la FNPL se réjouit de la forte participation des éleveurs laitiers qui comme tous leurs collègues portent les justes revendications de l’élevage français..»
> Communiqué (30 janvier)
«Pour l’Alliance écologique et sociale (…) les solutions ne résident pas dans le maintien d’une agriculture productiviste, surendettant les paysan⋅nes et mortifère pour la biodiversité, la ressource en eau et la santé. Les annonces du 24 janvier du Premier Ministre ne suffiront pas à garantir un revenu digne aux paysan⋅nes et ne font qu’aggraver les problèmes à long terme.»
> Communiqué (30 janvier)
«Aujourd'hui, nous demandons une orientation et des politiques cohérentes pour garder des paysannes et paysans nombreux, assurer le renouvellement des générations et bâtir notre souveraineté alimentaire dans le contexte de crise climatique et environnementale (…) Nous nous opposons fermement aux propositions de réautorisation de produits phytosanitaires, de (…) régression du droit de l'environnement, (d') accélération des projets de stockage de l'eau, (…) d'instrumentaliser une soi-disant obligation de jachères
(…), de mesures favorables à l'industrialisation et l'agrandissement des exploitations d'élevage (…) de poursuivre une ambition d'augmentation de la production coûte que coûte.»
> Communiqué (29 janvier)
«Parce que nos revenus ne sont pas sécurisés par une interdiction d'achat de nos produits sous nos coûts de revient, ce sont des mesures structurelles que nous attendions avec des prix minimums garantis, de la régulation des marchés (y compris en Europe) et de la maîtrise des volumes. Au-delà du respect (enfin !) de la loi Egalim, aucune annonce aujourd'hui pour garantir des prix rémunérateurs pour nos produits agricoles, qui constituent pourtant l'enjeu principal»
> Communiqué (26 janvier)
«La Politique agricole commune devrait prendre une dimension alimentaire européenne: harmoniser les cahiers des charges environnementaux et sociaux de la fourche a la fourchette, instaurer une traçabilité européenne des produits, se donner les moyens du contrôle. Des clauses miroirs extra européennes sont légitimes pour élever les standards tout en préservant la santé planétaire.»
> Communiqué (26 janvier)
«L’agroalimentaire, associée à travers tout le territoire à ce maillon essentiel de l’activité économique qu’est l’agriculture, contribue à faire de la France une grande nation exportatrice. Ne gâchons pas ce formidable atout et n’oublions jamais que, derrière les chiffres il y a des femmes et des hommes qui travaillent sans relâche pour
faire perdurer leur entreprise ou leur exploitation.»
> Communiqué (25 janvier)
«Cette alimentation toujours plus saine, sûre et durable que les autres pays nous envient, a des coûts et une valeur qu’on ne peut plus ignorer. Il ne peut y avoir d’industrie alimentaire forte sans une agriculture forte et réciproquement !»
> Communiqué (25 janvier)
«La CGT appelle ses militantes et militants, partout où c’est possible, à créer les conditions permettant de faire converger les revendications des salarié·es, des travailleuses et des travailleurs agricoles et des agricultrices et des agriculteurs.»
> Communiqué (25 janvier)
«FO rappelle que les salariés agricoles, et plus généralement l’ensemble des travailleurs, subissent de plein fouet à la fois l’inflation et la crise traversée par le monde agricole qui pèse sur la politique sociale du secteur. Les travailleurs agricoles ne vivent plus de leur travail, alors qu’ils nourrissent la population.»
> Communiqué (25 janvier)
«Comment ne pas également faire le lien avec les attaques auxquelles sont confrontés nos collègues de l’enseignement agricole qui se voient modifier du jour au lendemain sans aucune explication valable le mode de calcul des heures qu’ils doivent assurer, entraînant de fait une annualisation d’une partie de leurs obligations de service qui pourrait conduire à une perte sèche de 50 à 200 euros»
> Communiqué (25 janvier)
«Nous souhaitons collectivement apporter de véritables solutions de fond au malaise agricole. Nous demandons donc d'urgence une loi interdisant tout prix agricole en-dessous de nos prix de revient et la fin immédiate des négociations d'accord de libre-échange.s.»
> Communiqué (24 janvier)
«La situation sur le terrain devient intenable et elle risque d’entraîner un recul du modèle biologique. La FNAB appelle à une revalorisation urgente du revenu agricole biologique, à la hauteur des services rendus.»
> Communiqué (24 janvier)
«Il faut prendre des mesures pour que les paysan.nes puissent vivre correctement : aucun produit agricole ne doit pouvoir être acheté en dessous de son prix de production. La façon dont est élaborée la nourriture, l’impact sur les populations et sur l’environnement doit être pris en compte.»
> Communiqué (24 janvier)
«Malgré les lois « Egalim » qui ont suivi, la forte mobilisation des agriculteurs fait le constat que, plus de six ans après, le compte n’y est pas. Pour la CFTC, tout travailleur, quel que soit son statut, doit pouvoir vivre dignement.»
> Communiqué (24 janvier)
«La FGTA-FO (…) soutient la mobilisation en cours en faveur de l’amélioration de la rémunération et des conditions de travail des agriculteurs et des salariés.»
> Communiqué (24 janvier)
«L’UMIH exprime son soutien aux agriculteurs en colère et comprend leur revendication de pouvoir vivre de leur travail (…) Les deux professions défendent également « un prix juste » dans lequel le producteur, le restaurateur et le consommateur doivent se retrouver.»
> Communiqué (24 janvier)
«Face au drame survenu cette nuit en Ariège, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs tiennent à faire part de leur infinie tristesse et à assurer la famille et les proches des victimes (…) Nous appelons tous nos responsables de sites d’action à la plus grande vigilance pour qu’un tel drame ne puisse pas se reproduire.»
> Communiqué (23 janvier)
«Dans un contexte de mobilisation du monde agricole, les PME et ETI alimentaires, 1er débouché des filières agricoles et de la pêche(…) prennent position pour un renforcement de la protection des agriculteurs, dans le respect des lois EGAlim, et appellent à un plan de sortie de crise intégrant les enjeux agricoles et industriels.»