UNSA
«Le gouvernement était à l’évidence trop pressé de lancer sa troisième réforme en5 ans, sans même avoir évalué les précédentes. L’issue en tout cas est certaine : des droits en moins pour les actifs, occupés et demandeurs d’emploi.»
> Communiqué (23 avril)
«Prenant prétexte de l’échec des négociations sur le « Pacte de vie au travail » concernant uniquement les salariés séniors, l’exécutif s’empare de cette occasion pour prendre la main sur les règles de l’assurance chômage en annonçant un décret de carence, alors même que cet échec est directement lié à l’ingérence gouvernementale constante et répétée tout au long de cette dernière négociation.»
> Communiqué (22 avril)
«Que les négociations aient abouti ou non, le gouvernement déroule son plan: décider unilatéralement et favoriser la précarité. La seule évaluation existante, concernant la salve de décrets pris par les gouvernements d’Emmanuel Macron, porte sur la réforme appliquée depuis octobre 2021 : selon le propre comitédésigné par le gouvernement, aucun emploi n’a été “créé”.»
> Communiqué (22 avril)
«Il convient de garder en tête que l’assurance chômage est gérée par les partenaires sociaux et qu’il leur appartient de prendre les mesures qui s’imposent. Dans ce cadre, si la CPME est favorable à ce que l’on revienne sur la durée minimale d’affiliation pour bénéficier de l’indemnisation au titre de l’assurance chômage, elle ne souhaite pas diminuer le montant de l’indemnisation.»
> Communiqué (28 mars)
«La CGT constate que pour la 5ème fois depuis 2018, le gouvernement s’acharne avec les mêmes mensonges sur les “difficultés de recrutement”, alors que 6,2 millions de personnes sont inscrites à France Travail et qu’aucun emploi n’a jamais été créé par une baisse des droits (…) Il n’a pris aucun engagement pour, enfin, débloquer les moyens budgétaires exigés par l’ANI unanimement signé en mai 2023, pour développer la prévention indispensable ou pourfaire fonctionner les organismes de prévention, notamment la branche ATMP.»
> Communiqué (28 mars)
«Ce gouvernement fait le choix de s’en prendre aux travailleurs et travailleuses privé·es d’emploi, à celles et ceux qui ont déjà le moins, qui plus est en les stigmatisant. Un an après la réforme des retraites imposée contre la volonté de la grande majorité de la population, Gabriel Attal va jusqu’à ouvrir la porte à un nouveau durcissement y compris pour les privé·es d’emploi les plus âgé·es.»