Organisations professionnelles d'employeurs
«Les partenaires sociaux ont pris leurs responsabilités en menant un dialogue social pragmatique et efficace qui s’est conclu par deux accords sur l’emploi des salariés expérimentés et l’assurance chômage, ainsi que par un accord complémentaire sur l’évolution du dialogue social (…) Les deux accords préservent la compétitivité desentreprises, améliorent l’efficacité du modèle social, tout en accompagnant la mise en oeuvre de la réforme des retraites.»
> Communiqué (21 novembre)
«En parvenant le 14 novembre à proposer trois accords séparés (…) sur l’assurance chômage, l’emploi des seniors et le dialogue social, (…) ces derniers ont contribué à relancer le dialogue social et le paritarisme. L’U2P se félicite que le projet d’accord entérine une baisse (de 4,05% à 4%) des cotisations patronales d’assurance chômage à compter du 1er mai 2025 (…) Le projet d’accord relatif à l’emploi des seniors constitue également une réelle avancée.
> Communiqué (15 novembre)
Organisations syndicales de salariés
«L’accord national interprofessionnel en faveur des seniors comporte trois avancées principales(…): L’accès élargi dès 60 ans à la retraite progressive (…) Une négociation obligatoire sur l’emploi des salariés expérimentés dans les branches et les entreprises de plus de 300 salariés(…) La création de deux entretiens professionnels (…) la CFDT a obtenu le renforcement des droits de salariés précaires, les primo demandeurs d’emploi et les saisonniers (…) L’accord prévoit en outre des mesures d’équité en adaptant l’indemnisation des demandeurs d’emploi créateurs d’entreprise et frontaliers (…) Ces accords marquent enfin la relance du dialogue social…»
> Communiqué (21 novembre)
«La CFE-CGC a pris la décision lors de son comité directeur réuni le 20 novembre 2024 de signer les deux accords : À l’unanimité, l’accord relatif à l’évolution du dialogue social (…) À la majorité relative, l’accord en faveur de l’emploi des salariés expérimentés (…) la CFE-CGC a également pris la décision (…) de ne pas signer l’avenant chômage (…) marquant ainsi sa totale opposition à la mesure de dégressivité introduite pour les cadres (…) la prochaine négociation interprofessionnelle qui concernera le travail et/ou son organisation devra répondre de façon directe aux attentes des salariés et ne pas se contenter de petits pas.»
> Communiqué (21 novembre)
«La conclusion de cet avenant (sur l'assurance chômage-NDLR) permet aux interlocuteurs sociaux et au paritarisme de reprendre la main sur l’assurance chômage (…) Un projet d’ANI sur l’emploi des “travailleurs expérimentés” a été trouvé (…) Il s’agit d’une première étape dans la remise en cause de la réforme des retraites de 2023 (…) FO a décidé de signer ces trois accords qui réaffirment l’importance et la pertinence du paritarisme et de la négociation collective.»
> Communiqué (21 novembre)
«Au menu de la soupe à la grimace: décalage des bornes d’âge pour bénéficier des indemnités seniors de 53 à 55 ans (…) du fait de la réforme des retraites 2023; forte réduction des indemnités des chômeur-ses transfrontaliers (…); mensualisation à 30 jours des mois de l’année, ce qui fera perdre 5 jours en moyenne d’ARE par an (…); réduction de la cotisation « patronale » à l’assurance chômage de 0,05 point (…)»
> Communiqué (19 novembre)
«La CFTC, consciente qu’une vraie politique sociale sur l’emploi des seniors se fait bien en amont des aménagements de fin de carrière, a demandé à ce que cela devienne un sujet de négociation obligatoire en entreprise et dans les branches (…) certains verront les mesures sur les transfrontaliers comme une baisse de droits. Pour la CFTC, il est plus juste que les caisses sociales de solidarité des travailleurs français ne soient pas pénalisées par des règles européennes inéquitables (…) Alors que les partenaires sociaux ne visaient initialement que deux accords, ce troisième témoigne de la vitalité du dialogue social au niveau interpro et de son pragmatisme.»
> Communiqué (18 novembre)
«Un accord assurance chômage qui aggrave l’accord de novembre 2023, en ciblant particulièrement les 53 à 57 ans qui perdent 4,5 mois d’indemnisation, et les frontaliers, victimes commodément désignées comme privilégiées (…) Un accord sur l’emploi des seniors qui se borne à de belles intentions (…) L’ANI instaure une sorte de CDI senior (« contrat de valorisation de l’expérience »), qui constitue un effet d’aubaine pour l’employeur…»