Syndicats et organisations professionnelles agricoles
Collectif (Anvol; AIBS; Interbev; Intercéréales)
«Monsieur le Président, nous comptons sur votre détermination pour réaffirmer publiquement votre opposition résolue à cet accord et à annoncer sans délai l’application du droit de veto de la France. Nous vous demandons également de rejeter toute tentative de scission de l’accord, une manoeuvre qui contournerait le processus de ratification des parlements nationaux pour forcer une adoption précipitée, au détriment des opérateurs de nos filières agricoles et alimentaires.»
> Communiqué (10 décembre)
«La conclusion de l’accord UE-Mercosur (…) constitue un affront grave à la souveraineté nationale de la France (…) Par cette démarche, la Commission européenne désavoue son propre engagement environnemental au profit des intérêts concurrents de l’Europe, en rupture totale avec les attentes de ses consommateurs (…) Les filières agricoles appellent donc instamment Emmanuel Macron, la France et les partenaires européens, en particulier la Pologne, l’Italie, les Pays-Bas, l’Autriche et l’Irlande à faire valoir expressément leur droit de veto légitime.»
> Communiqué (6 décembre)
«Ursula von der Leyen a validé aujourd’hui l’accord commercial entre les Vingt-Sept et les pays du Mercosur (…) Cette validation est non seulement une provocation pour les agriculteurs européens (…) mais aussi un déni de démocratie alors que la quasi-unanimité de nos parlementaires français se sont exprimés contre cet accord (…) Nous engagerons tous les moyens au niveau européen pour que cet accord ne soit pas ratifié, ni par le Conseil, ni par le Parlement européen, ni par les Parlements nationaux.»
> Communiqué (6 décembre)
«Jeunes Agriculteurs et la FNSEA se félicitent de l’annonce du Gouvernement de laisser le parlement s’exprimer sur une des revendications fortes de sa mobilisation : le MERCOSUR (…) C'est une première victoire, le combat continue.»
> Communiqué (19 novembre)
«Cette signature est un coup de poignard pour les paysan·nes de France, d'Europe ET d'Amérique du Sud. Nous avons démontré que ces accords de libre-échange tirent les prix vers le bas et organisent la course au moins disant social et environnemental. Ils se font au détriment du revenu paysan et de l'intérêt général. Nous appelons à poursuivrela lutte, un combat sur lequel nous sommes précurseurs depuis plus de 30 ans.»
> Communiqué (6 décembre)
«Le gouvernement français ne peut plus se contenter de dire qu'il est “contre cet accord en l'état”.(…) Stopper l'accord UE-Mercosur devra amener à d'autres victoires rapides contre le CETA, l'accord UE-Maroc, l'accord UE-Nouvelle-Zélande… En effet, ces accords de libéralisation sont structurellement source de volatilité des prix et de dérégulation des marchés et de concurrence déloyale au détriment de la rémunération des travailleur·euses, des droits humains, de la souveraineté alimentaire des peuples, de l'environnement et de la santé publique.»
> Communiqué (13 novembre)
LCA
«A l'heure où le secteur agroalimentaire français traverse une période critique de son histoire, La Coopération Agricole, rejoint l'appel des agriculteurs et s’oppose fermement à la signature d’un accord commercial, entre l’Union Européenne et les pays du Mercosur qui reste très déséquilibré pour la ferme France (…) les mesures économiques et réglementaires aujourd’hui débattues dans le budget 2025, vont encore alourdir les charges du secteur.»
> Communiqué (15 novembre)
Syndicats de salariés
«La CFDT Agri-Agro réaffirme son opposition ferme à cet accord de libre-échange, qui ne répond ni aux enjeux sociaux, ni aux défis climatiques, ni aux attentes des salariés du secteur agricole (…) Nous demandons au futur gouvernement français et à l’Union européenne de cesser de céder auxsirènes du libre-échange à tout prix et de construire des politiques agricoles qui placent les salariés au coeur des décisions. Refuser l’accord UE-Mercosur, c’est affirmer une volonté politique claire : celle de défendre une agriculture juste, sociale et durable.»
> Communiqué (6 décembre)
«La CFDT Agri-Agro réitère son opposition à cet accord, estimant qu’il ne contient pas de garanties contraignantes en matière de respect des droits humains, sociaux, syndicaux et environnementaux, comme exprimé dans les résolutions de la Confédération européenne des syndicats (…) la CFDT Agri-Agro appelle toutes les parties prenantes à se mobiliser pour engager durablement notre système alimentaire dans la transition agroécologique…»
> Communiqué (20 novembre)
«Pour Force ouvrière, cet accord constitue une menace pour les droits et les intérêts des travailleurs des deux côtés de l’océan Atlantique. FO s’y oppose également car il vient à rebours des avancées obtenues ces dernières années dans le cadre de la politique commerciale de l’Union Européenne pour une meilleure dimension sociale et environnementale, en appui aux normes internationales du travail de l’OIT et à l’Accord de Paris…»