«L'État de droit ça n’est pas la tyrannie de la majorité, c’est même exactement l’inverse. L’impartialité des juges, ce n’est pas non plus une neutralité abstraite, l’interdiction de parler, et l’interdiction d’organiser collectivement leurs relations de travail. Non, c’est la mise en oeuvre de règles qui permettent de garantir l’égalité de toutes et tous devant la loi.»
> Communiqué (3 avril)
«La FSU dénonce les remises en cause de l’indépendance de la justice et les tentatives de discréditer l’autorité judiciaire. Il n’y a pas de « gouvernement des juges », mais des professionnel·les qui « mandent et ordonnent au nom du peuple français ». La FSU rappelle que le service public de la justice assure un égal accès de toutes et tous, à la justice, sans privilège de classe, ni discrimination et se prononce en nos noms. Les élu·es ne sont pas à l’abri de la loi qui doit s’appliquer également à tous.»
> Communiqué (3 avril)
«CFDT Magistrats rappelle que Madame Le Pen n’est pour l’instant pas condamnée de manière définitive et qu’elle a le droit à un nouvel examen des éléments rapportés à son encontre. Mais rappelle aussi que les juges ne font pas la loi, ils se contentent de l’appliquer au nom du peuple français, qui leur en a délégué la mission. Et ce n’est pas sans raison que l’égalité (devant la loi) figure au centre de la devise nationale.»
> Communiqué (3 avril)
«La CGT condamne fermement ces attaques et les relais qu’elles trouvent au-delà des rangs de l’extrême droite. Elle affirme son plein et entier soutien aux magistrat·es dans l'exercice de leurs fonctions, sur leur liberté d'organisation syndicale et sur les moyens dont la justice doit être dotée pour assumer ses missions. »
> Communiqué (2 avril)
«Commenter publiquement une décision de justice est encadré par l’article 434-25 du code pénal. Sans s’en soucier le moins du monde, la directrice (de la rédaction nationale de France 2-NDLR) a choisi de relayer la thèse d’un jugement problématique, disproportionné, politique.Selon elle, les juges ont eu la “main lourde” et ont donc porté préjudice à Marine Le Pen (…) Cette phrase était de trop.»
> Communiqué (2 avril)
«Indépendants du politique comme de la politique lorsqu’ils exercent leur office juridictionnel, les juges ont pour mission de trouver un juste équilibre, dans le cadre de l’application de la loi, entre la nature de l’infraction, son degré de gravité et la situation particulière de la personne qu’ils ont à juger. Si l’individualisation de la peine s’impose aux juges, elle n’est jamais synonyme de traitement de faveur ou de défaveur : il en va de l'égalité de toutes et tous devant la loi et de la préservation de l'Etat de droit.»