La Fédération française du bâtiment fait part de ses réserves quant au remplacement du crédit d’impôt transition énergétique par une prime tel que prévu par la loi de finances 2020. Pour l'organisation professionnelle, le nouveau dispositif sera en réalité d'une «grande complexité», substituant à «une mécanique facile à expliquer aux ménages (30 % de crédit d’impôt avec quelques exceptions) » «104 cas de figures sur deux ans et une entrée en vigueur progressive». Il ne s'avèrera plus juste qu'à condition «que la plateforme prévue pour renseigner les ménages fonctionne rapidement d’une part, que l’Anah et ses opérateurs parviennent à suivre le rythme attendu d’autre part».
Et on peut douter de son efficacité au vu de «l’absence totale d’aide à la rénovation globale, pourtant la plus efficace, ou aux chaudières au gaz à très haute performance énergétique (THPE) en ce qui concerne les ménages intermédiaires et aisés, ou encore à l’isolation des murs pour les ménages aisés». La fédération entend donc faire valoir auprès des parlementaires de nécessaires améliorations.