La Confédération générale du travail, dans la perspective d’être reçue par le Président de la République, le 2 octobre 2019, énonce diverses «propositions en matière sociale et environnementale». Elle défend l’idée que «en matière de retraite et, plus largement, de protection sociale, notre système actuel par répartition et par annuité est solide, solidaire» et lui demande de «rétablir le droit de partir dès 60 ans avec une bonne pension» et d’acter la mise en place d’une «sécurité sociale intégrale avec un droit à compensation de la perte d’autonomie (âge et handicap) intégré dans l’assurance maladie».
Elle dit exiger par ailleurs «l’augmentation des salaires et du point d’indice dans la fonction publique, la mise en œuvre de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes», qu’il soit mis «fin immédiatement aux suppressions de postes programmées dans la fonction publique», ainsi que «le maintien et l’extension des droits chômage et exige la mise en œuvre d’une politique de relance stratégique de l’emploi». Une réponse «d’urgence», concernant l’accessibilité au RIP sur le dossier ADP, la reprise du train de fret Perpignan-Rungis, lui paraît nécessaire. Enfin, elle prend position sur l’accident industriel de Rouen et voudrait des «moyens attribués aux organismes publics de surveillance et de contrôle des entreprises».