Un collectif de syndicats médicaux (Confédération des syndicats médicaux français, Fédération des médecins de France, MG France, Syndicat des médecins libéraux) a été auditionné par la mission sur l’accès aux soins commandée par le ministre de la Santé, afin d’établir un «nouveau service (…) clé de voûte de son plan de refondation des urgences».
Les organisations préviennent qu’avant toute recommandation de la mission, il leur paraît nécessaire une «réorganisation de la médecine de ville pour que des créneaux de consultation soient libérés ou ouverts aux demandes de soins non programmés» ainsi qu’un «mode d’emploi du service d’accès aux soins lisible (…), comprenant un numéro dédié à la continuité des soins par les médecins de ville, aujourd’hui le 116 117, appuyé par une (…) campagne pédagogique (…) et une valorisation des actes de soins non programmés et/ou une astreinte garantie». Elle s’opposent a priori à «une mise sous tutelle de l’organisation de la réponse aux demandes de soins non programmés».