Le Conseil national des professions de l'automobile, s’il estime positive la communication faite par le Gouvernement (le 24 octobre 2019-NDLR) concernant l’amélioration de la qualité de l’air, fait part de ses attentes d’une capacité collective entre «acteurs de la filière et pouvoirs publics réunis» à engager«une communication qui respecte le principe de neutralité technologique et énergétique». L’organisation professionnelle rappelle que «les professionnels de la filière des services de l’automobile sont pleinement mobilisés pour accélérer et innover en faveur d’une mobilité qui soit à la fois propre et inclusive», mais aussi que n’est pas assez pris en compte la situation d’une «industrie confrontée à une compétition mondiale très pressante, et (le-NDLR) caractère massif de la transformation à opérer».
Le CNPA souhaite sensibiliser les élus locaux à des «politiques publiques (…) visant à réduire la congestion en milieu urbain qui (…) entraînent en fait une augmentation de la pollution de zones densément peuplées», et à l’utilité de «promouvoir une diversité de solutions pour favoriser la mobilité des Français» et à une «autre vision du parc roulant, en promouvant des dispositifs nouveaux, tels que l’éco-entretien». Il constate, par ailleurs que le projet de loi de finances 2020 «ne se donne pas les les moyens d’une politique d’accompagnement de la transition écologique», témoin: la diminution des «crédits soutenant la prime à la conversion»; le «risque de sous-utilisation de l’enveloppe budgétaire» des crédits bonus, par ailleurs trop centrés sur le véhicule électrique; un «durcissement du malus en 2020» mais avec un «manque de transparence sur l’affectation de ces recettes fiscales».
Communiqué CNPA – 29 octobre 2019