CMA France, par la voix de son président Bernard Stalter, réitère son adresse au Gouvernement afin que «la prime Macron ne soit pas assujettie à l’instauration d’un accord d’intéressement», nonobstant les aménagements proposés par le ministre des Finances d'une «simplification administrative et la possibilité d’une déclaration sans consultation des salariés pour les entreprises de moins de 11 salariés».
Si le président du réseau de chambres consulaires «salue la démarche du Gouvernement de réduire au maximum le formalisme administratif pour la mise en place d’un accord d’intéressement», il n'en estime pas moins que l'approche n'est pas adaptée «aux spécificités structurelles des entreprises artisanales», par ailleurs fragilisées par les mouvements sociaux. Il souhaite donc que la possibilité d'une prime soit maintenue, sans pour autant qu'elle soit liée à un accord.