Le Syndicat des producteurs indépendants s'émeut de plusieurs décisions de l'Académie des Césars et lui demande plus de «transparence» si elle veut conserver sa légitimité.
Le SPI s'étonne notamment de «la décision de l’Académie (…) de refuser le parrainage des jeunes espoirs du cinéma français» et plus largement «l’absence de transparence dans les dispositifs de présélections et de votes, voire un manque de sens de l’intérêt collectif dans la gouvernance». Parallèlement, selon le syndicat d'employeurs du secteur de la culture, «les techniciens membres de l’Académie ont d’ores et déjà constitué des listes de films présélectionnés, chacun selon de leur corps de métier, afin de “faciliter” le choix des votants».
L'organisation des producteurs indépendants de films dénonce également le fait que l'Académie ait «pu devenir aujourd’hui une société privée, détenue par un seul actionnaire, avec un conseil d’administration non élu et non renouvelé». Il lui apparaît nécessaire que «ces usages et pratiques changent» et que soit favorisées «la modernisation et l’amélioration de l’ensemble des dispositifs en place, au service de la diversité des oeuvres et des créateurs».