La Confédération générale de l'encadrement demande au Gouvernement de mettre en service la nouvelle formule de la Comarep.
La CFE-CGC réitère son exigence de réintroduire au sein de la «Commission nationale de la négociation collective de l’emploi et de la formation professionnelle (CNNCEFP)», une «sous-commission» qui reprendrait les attributions de la «Commission de l’extension des accords de retraites et prévoyance» (Comarep), selon les dispositions prévues par le projet de loi ASAP, qui, s'il supprime ladite Comarep, réattribue ses missions «à une nouvelle sous-commission dédiée». Le syndicat de salariés constate qu'«Il n’y a, à ce jour, aucune précision sur la composition de cette sous-commission» et qu'en l'état, l'attribution des sièges des organisations patronales et syndicales de la CNNCEFP ne permettrait pas de satisfaire de manière satisfaisante la prise en charge de la nouvelle sous-commission.
C'est suite à demande des syndicats de salariés que le maintien d'une commission paritaire dédiée à «donner un avis sur l’extension et l’élargissement des conventions et accords collectifs qui ont pour objet la détermination des garanties de protection sociale complémentaire (retraite complémentaire, complémentaire santé, prévoyance lourde)» avait été acté par les pouvoirs publics. Les syndicats estimaient, selon la confédération de l'encadrement, que «c’est un lieu d’échange précieux et unique sur les sujets de protection sociale complémentaire». Son non-remplacement aurait pour effet de «fragiliser la représentation paritaire».