La Confédération générale du travail estime que les mesures annoncées par le Président de la République lors de sa conférence de presse du 25 avril 2019 ne répondent pas aux «exigences portées par les différents mouvements sociaux» et illustrent plutôt une «campagne électorale Macronienne cadenassée». En dépit d'annonces «cosmétiques ou symboliques qui ne changeront rien à la vie des Français», l'intervention présidentielle «exonère une nouvelle fois le patronat, les plus fortunés et ne met aucunement à contribution le capital pour répondre aux fractures sociales et territoriales». La CGT dénonce «l'hypocrisie » de la proposition de «retraite par points» qui conduira à « diminuer le niveau des pensions et obliger les travailleurs à partir après l’âge légal pour échapper à une décote». Le syndicat appelle à la mobilisation pour les journées du 1er et du 9 mai 2019, autour de revendications telles que «revalorisation du Smic, des salaires, des pensions de retraite et des minima sociaux», «relance des dynamiques budgétaires pour développer l’emploi, des investissements», «la modernisation et le développement des services publics».